vendredi 24 mai 2013

Le journal d'Elsa Linux


     Elle est gaulée comme une cafetière mais seule comme un panda.

     Elle attend le prince charmant mais ne croise que des pervers.
     Elle nous émeut, elle nous excite, elle nous fait rire. C’est Elsa. 
Elsa Linux. 
Le Journal d’Elsa Linux est un pastiche du Journal de Bridget Jones, tout simplement. Ce n’est pas seulement 
un pastiche érotique (Elsa Linux ayant une libido plutôt exigeante !) mais un pastiche à tous les niveaux, dans le 
fond comme dans la forme. 

     La couverture, l’argumentaire de 4e de couverture, la photo, tout devrait concourir à 
ancrer ce positionnement simple et vendeur dans l’esprit du public. Elsa Linux, c’est le “Bridget Jones” à la 
française, c’est-à-dire avec du sexe. Non pas beaucoup de sexe – Elsa Linux n’est pas un ouvrage 
pornographique – mais du sexe varié, intensément vécu et raconté avec humour, sans vulgarité. 

     Bref, il s’agit 
d’une lecture attrayante et grand public, pour femmes et pour hommes, jeunes et moins jeunes. 

     Pour rajeunir le 
genre et nous conformer aux dernières trouvailles technologiques, Le Journal d’Elsa Linux est présenté sous la 
forme d’un “blog”, c’est-à-dire d’un journal intime écrit sur le Web à l’intention des internautes – donc, des 
phrases simples, au présent, des chapitres courts, “horodatés”. Un soliloque, somme toute : Elsa Linux se conte 
à elle-même, tout autant qu’à ses lecteurs, ses mésaventures et espérances de jeune femme romanesque dans un monde de brutes – c’est-à-dire d’hommes (mais les femmes ne valent pas mieux, comme on le lira !). 







     Je me suis jetée sur ce livre dont la couverture me donnait plus qu’envie, et étant très curieuse, un journal intime me tentait beaucoup…Mais, soyons sérieux cinq minutes, Elsa Linux, à par raconter ses histoires de cul avec ses multiples amants, il y a autres chose à lire?

     Mauvais, Mauvais, et pas si bien écrit que ça, le style journal et les multiples personnages ne permettent pas une lecture bien facile et
 j'aime pas le faux ton ironique de Elsa.
     Même pas drôle... 





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